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14 juin 2024

Les premières études donnent des résultats !

Les bureaux d’études avancent dans leurs travaux et peuvent aujourd’hui partager quelques informations sur leurs découvertes :

 

Du côté de la flore :

 

Un premier passage du bureau indépendant a été réalisé fin avril 2024. Le site étant dominé par des cultures intensives, la flore présente est assez peu variée et aucune espèce végétale d’enjeu ou protégée n’a été observée.

 

Du côté de la faune :

 

Pour les oiseaux : Des passages dédiés à la migration prénuptiale ont été réalisés en mars et avril. L’ensemble de ces passages a été effectué par des conditions météorologiques favorables aux inventaires. En période de migration prénuptiale, aucun axe migratoire privilégié n’a été repéré, les flux sont diffus et les effectifs faibles sur l’ensemble de la zone d’étude. Notons la présence de plusieurs espèces de rapaces, certaines uniquement migratrices (Milan noir, Faucon émerillon), d’autres nicheuses aux abords de l’aire d’étude immédiate (Buse variable, Faucon crécerelle, Épervier d’Europe). Ces passages ont également permis d’inventorier les premières espèces nicheuses. Nous en saurons bientôt plus sur les mesures à prendre pour limiter tout désagrément auprès de ces espèces.

 

Pour les chiroptères : Plusieurs nuits d’écoutes ont été réalisées en mars et avril. Globalement, les conditions fraîches et humides de ce printemps ont été peu favorables à l’activité des chauves-souris. Malgré tout, le bureau a pu échantillonner les activités lors des nuits les moins défavorables. Plusieurs espèces ont été remarquées, essentiellement au sein des villages de l’aire d’étude, mais aucun gîte n’a été découvert.

 

Pour les autres faunes : Concernant les autres groupes faunistiques, on notera la présence de 7 espèces de mammifères terrestres et d’une espèce d’amphibiens, l’Alyte accoucheur, considérée comme « vulnérable ». Toutefois, cette espèce est commune et bien répartie en Normandie.

 

 

À ce stade, les principales sensibilités concernent essentiellement les chauves-souris. Toutefois, en période prénuptiale, les chiroptères restent essentiellement dans et en périphérie des villages. Les activités mesurées dans les plaines agricoles durant la nuit étaient faibles. Dans une moindre mesure, la présence de rapaces (espèces sensibles au risque de collision) est notée régulièrement (Milan noir, Buse variable, Faucon crécerelle). Pour l’instant, ces études sont une “photographie” du terrain et nécessiteront un travail entre VSB et leurs partenaires de terrain pour définir les actions à mettre en place pour limiter l’impact de l’extension du parc.